Oui, oui mais non*

J'aurais bien aimé vous annoncer que moi aussi j'étais devenu l'heureuse maman d'un Raoul.
Que c'était le fruit d'un amour sans nuages avec son père Jéjé qui aurait pointé son nez en ce samedi 17 novembre 2007.
Parce que samedi, j'ai réussi à me rendre aux ventes presses Jérôme Dreyfuss vers 13h, j'ai grimpé quatre à quatre les deux étages, et me suis retrouvé piétinant de joie derrière cinq ou six modeuses dont deux je le jure avaient gardé leurs lunettes noires dans le showroom.

J''ai patienté en échangeant quelques sms du plus haut niveau fashion avec Solenne qui me proposait d'aller s'en jeter un après mon craquage.
Je me suis sentie très low profile devant cette horde de filles en lowboots à talons, collants gris, écharpes extralongues, robes de laine et beaux manteaux en veux-tu en voilà.

Mais voilà : arrivée dans la caverne d'Ali- Baba, il ne restait plus que des André couleur feu à 225 euros, des pochettes dont je ne sais plus le petit nom tout aussi chères et des minisacs du nom de Louis ou je ne sais quoi encore, certes très jolis mais bien trop petits pour que je puisse les arborer décemment.
Évidemment il restait aussi quelques modèles énormissimes mais n'affichant qu'1m60 au compteur je me suis résolue à tourner les talons sans rien acheter même par dépit.
En marchant dehors je me suis dit que c'était toujours 225 euros d'économisés pour acheter un Balenciaga classique noir médium.
N'importe quoi !
Voyant qu'il me restait encore quelques minutes avant de rejoindre le gentil chauffeur qui  allait me ramener en voiture chez moi, je me suis traînée à la vente Maje place des Vosges où la simple vision d'une cargaison de blondes attendant sagement son tour pour entrer m'a fait faire demi-tour illico.
Point non plus de stop dans un troquet pour trinquer avec Solenne.
Bilan de ce samedi une écharpe en polaire et un bonnet de lutin en polaire aussi, achetés rue de Sévigné chez Si Petit (adresse que je recommande chaudement pour les cadeaux de naissance et les achats hivernaux pour les petits).
Pour les non parisiennes j'ai mis en lien le site de vente en ligne de la marque.

Message à mes lecteurs adorés : si vous voulez vous débarrasser d'un raoul en noir, chocolat ou chien je suis preneuse !
bah oui parce que malgré mon amour pour jéjé ce sont ses plus vieux modèles que j'aime...

* celui ou celle qui trouve cette référence cinématographique de haute volée à droit à toute mon admiration

Comments

[domino]

solenne : ouais, c'est sûr.
mathilde : faut le voir pour le croire.
en même temps je crois que j'ai eu l'air con aussi a les fixer bêtements ces filles en lunettes noires !
galliane : ah non ! si je dis que je ne porte pas de blouse maje c'est uniquement parce que j'aurais l'air très con dedans.
et jéjé il aurait mieux fait de me garder un raoul au lieu d'un andré dont j'ai rien à cirer !

[solenne]

pffff t'aurais mieux fait de t'en jeter un direct avec moi, j'te l'dis !

[Mathilde]

Le coup des lunettes noires dans le show room, je crois que je ne vais pas m'en remettre...

[Gall]

Ben écoute, je n'ai pas eu ta fermeté, figure-toi. Jéjé forever, il a mérité que je brave la grève vendredi entre midi et deux. Mais j'étais pas en low boot et toute rougie par l'effort. Même Maje, je m'y suis radinée dimanche aprem vers 15h30, y'avais personne devant l'entrée, et en 15 minutes j'étais partie avec ce qui me suffisait. Et pas de blouse Maje, spèce de snobinarde ;)

[domino]

benetie : va te soigner toi !
prends bien soin de toi hein.
lorraine : oui c'est ce que je me suis dit.
vive les grèves qui vont me permettre de m'acheter un balenciaga.
pfff le truc c'est que vu la somme hallucinante à mettre d'un coup j'arrive pas à sauter le pas !
pourtant ça fait quoi : trois / quatre shoppings !
mode de vie : je te rassure je suis déjà maman.
it is a boutade.
frieda : oui oui :))
mzelle fraise : ah mais si c'est que ça je reposerais une colle à mon prochain billet !
cecile : oui, oui, mais NON !
marie sue : oui j'y ai pensé après :(((
dyns : ah encore une forte en cinoche !
ben si je le vis affreusement mal tiens.
géraldine : en même temps tu me vois dans une blouse maje ? non hein
aurélie : je guette !